Pétition Amnesty International : Halte à la violence contre les femmes réfugiées au Tchad

Publié le par Bambou254




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Pour signer la pétition, cliquez sur le lien ci-dessous :

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Femmes soudanaises réfugiées dans un camp à l'Est du Tchad
Femmes soudanaises réfugiées dans un camp à l'Est du Tchad
Limitrophe du Darfour, région soudanaise déchirée par le conflit, l’est du Tchad continue d’être régulièrement le théâtre d’affrontements entre l’armée tchadienne, les groupes d’opposition armés tchadiens et les milices soutenues par l’armée soudanaise.
L’est du Tchad accueille, d’après l’ONU environ 500 000 réfugiés soudanais et déplacés tchadiens.

Si la MINURCAT, la mission de l’ONU, a fait baisser la violence générale, les réfugiées sont toujours régulièrement victimes de harcèlements et de viols.
Amnesty International exhorte les autorités tchadiennes et la MINURCAT à prendre toutes les mesures nécessaires afin de mettre fin aux viols et à l’impunité des responsables.



Mieux comprendre la situation dans l’est du Tchad :


Pourquoi de tels déplacements ?
La plupart des personnes réfugiées cherchent à échapper aux violences liées au conflit armé interne qui déchire le Soudan surtout depuis 2003 et la guerre au Darfour.
Les déplacés de l’est du Tchad cherchent, quant à eux, à échapper aux affrontements qui, surtout depuis 2006, ont lieu entre les groupes d’opposition armés tchadiens et l’armée tchadienne.

Les civils ont été laissés sans défense alors qu’ils étaient attaqués par les groupes armés tchadiens et soudanais. En plus, des affrontements ont opposé différentes communautés tchadiennes surtout concernant des conflits fonciers.


Qui sont les victimes ?
L’immense majorité des viols concernent les femmes et les filles à l’extérieur des camps mais même aussi à l’intérieur. Elles sont particulièrement exposées aux viols quand elles doivent quitter leur camp afin de chercher du bois pour faire la cuisine, trouver du foin pour les animaux, aller chercher de l’eau ou se rendre au marché. Elles sont parfois obligées de parcourir plus de 10 km.

Qui sont les responsables ?
Il est bien souvent difficile pour une femme ou une jeune fille qui a été violée ou attaquée d'identifier ses agresseurs, car ces derniers se masquent parfois le visage d'un turban et les faits se produisent fréquemment de nuit. La plupart des agressions sont perpétrées dans des endroits isolés et l’agresseur s’empresse ensuite de quitter les lieux du crime. Les responsables sont des combattants soudanais janjawids, des bandits locaux, voire des habitants des villages des environs ou des membres de l'armée nationale tchadienne.


La réaction internationale :
On espérait que la mise en place de la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) chargée d’assurer la sécurité à l'intérieur et autour des camps de réfugiés et de personnes déplacées, allait permettre d’améliorer la sécurité des femmes et des filles réfugiées ou déplacées. En effet la MINURCAT a créé notamment une force de police tchadienne (DIS : Détachement intégré de sécurité) qui doit protéger les camps. Cependant le nombre des viols n’a pas diminué.







Publié dans Pétition humanitaire

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